Synopsis :
Theodore « Theo » Decker (Oakes Fegley) n’a que 13 ans quand sa mère est tuée dans une explosion au Metropolitan Museum of Art. Cette tragédie va bouleverser sa vie : passant de la détresse à la culpabilité, il se reconstruit peu à peu et découvre même l’amour. Tout au long de son périple vers l’âge adulte (Ansel Elgort), il conserve précieusement une relique de ce jour funeste qui lui permet de ne pas perdre espoir : un tableau d’un minuscule oiseau enchaîné à son perchoir. Le Chardonneret.

Le saviez-vous ? :
- Le film est adapté du roman du même nom écrit par Donna Tartt et qui a obtenu le prestigieux Prix Pulitzer en 2014.
- John Crowley avait précédemment adapté un autre roman pour sa précédente réalisation : Brooklyn
Ma critique :
Je n’ai lu aucun roman de Donna Tartt mais j’en ai entendu parler de cette auteur qui a la réputation de faire des romans denses et volumineux.. Ici, j’ai le souvenir de ma séance de ce film où j’étais sorti de la salle dubitatif où je me suis posé quelques questions sur la longueur du film (2h30 !) tant elles sont très étirées… Néanmoins, il est construit comme un thriller mystérieux sur fond de drame. Mais je trouve qu’il manque quelque chose à cette adaptation. Il y a d’un côté des longueurs et de l’autre, des facilités scénaristiques comme ces rencontres qui arrivent comme un cheveu sur la soupe dans l’intrigue. Puis, j’avoue que je me suis un peu ennuyé dans cette histoire entre enfance et âge adulte et entre Amérique et Europe.

En parlant du casting, on salue quand même la justesse de ses interprètes principaux notamment les interprétations du héros enfant puis adulte ; le jeune Oakes Fegley et Ansel Elgort sont irréprochables ! Nicole Kidman est toujours fidèle à elle-même dans des rôles qu’elle maîtrise assez bien.
L’histoire aurait pu être attachante, voir captivante, mais elle est particulièrement mal traitée par John Crowley qui n’a pas su bien gérer ce projet sur ses épaules ! Pourquoi ? Le résultat est assez froid et sans émotions avec un récit qui va sur plusieurs époques.. Je ne me suis pas tellement attaché à ces personnages et on les regarde d’un point de vue extérieur ; malheureusement, j’aurais aimé avoir plus d’empathie pour eux mais ce ne fut pas le cas.. Mais j’imagine que l’univers du livre était trop compliqué à retranscrire sur grand écran.
Pour conclure, « Le Chardonneret » bénéficie d’un beau casting mais souffre d’une narration surchargée quitte à se perdre dans ces temporalités..
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Ma note : 12/20
Bande-annonce :