Synopsis :
Margaux (Emmanuelle Béart) a perdu son mari et commence une nouvelle vie. Elle s’installe chez sa sœur et s’inscrit à l’université pour reprendre des études de littérature. Mais rapidement, elle ressent le besoin d’autres émotions. Elle part en quête d’amour, au risque de s’y perdre…
Le saviez-vous ? :
- Pour son premier long-métrage, le réalisateur Ludovic Bergery a voulu évoquer la solitude et la façon dont on peut se réapproprier la vie après un deuil auquel il a lui-même été confronté très jeune.
- Le film a été présenté en avant-première au Festival du film francophone d’Angoulême 2020.
Ma critique :
C’était un des premiers films que j’ai vu en 2021 lors de la réouverture des cinémas et c’est un joli petit film qui parme d’un portrait sensible de femme à la dérive, seule et triste.. J’ai aimé ce premier coup d’essai dans lequel on se sent proche des personnages grâce à une caméra qui les suit constamment ! Les thématiques de bases sont assez sombres en tournant autour du deuil avec la grande solitude ou encore la remise en question de soi.. Néanmoins, je rassure tout le monde : ce n’est pas un film où on en sort vraiment déprimé puisqu’il y a une dose d’espoir qui arrive.
Il fait plaisir de revoir l’une des plus grandes actrices françaises faire son retour devant la caméra alors qu’elle avait pris ses distances avec le cinéma : Emmanuelle Béart trouve un superbe rôle plein de sensibilité et montre une palette de fortes émotions en femme perdue. A ses côtés, on retrouve Vincent Dedienne dans un rôle assez sérieux.
Même si on regrette vraiment que le traitement de certains personnages soit aussi très timide où un ou deux protagonistes est sacrifié, le film se laisse regarder avec un certain plaisir, même si on aurait aimé un peu plus d’épaisseur et de d’émotion, et quelques longueurs en moins. Après la mort de son mari, cette femme doit se reconstruire, réapprendre à vivre seule, à désirer, à aimer.. On peut totalement s’identifier avec ce personnage de femme de cinquante ans, même si on n’est soi-même ni femme, ni cinquantenaire.
Pour conclure, « L’Etreinte » est un beau portrait de femme sensible et très délicat sur la reconstruction après un deuil où Emmanuelle Béart signe un retour remarquable.
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Ma note : 14/20
Bande-annonce :
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