Synopsis :
Harry Goldfarb (Jared Leto) est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion (Jennifer Connelly) et son copain Tyrone (Marlon Wayans). Ensemble, ils s’inventent un paradis artificiel. En quête d’une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l’angoisse et le désespoir.
La mère d’Harry, Sara (Ellen Burstyn), souffre d’une autre forme d’addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l’espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s’astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l’autre côté de l’écran.

Le saviez-vous ? :
- Darren Aronofsky adapte le roman « Retour à Brookyn » d’Hubert Selby publié en 1978.
- Le film a été présenté hors compétition au Festival de Cannes et au Festival de Deauville.
Ma critique :
Ce film est sans aucun doute l’un des plus marquants qu’il vous sera donné de voir tant il est vraiment impossible de rester indifférent face à cette grosse claque ! Toutefois, ce n’est pas un film qui cherche à montrer les causes ou les conséquences de la drogue, il montre clairement le phénomène d’addiction. D’une part, il est extrêmement choquant et réaliste qui nous montre la drogue dans toute sa splendeur et ses différentes problématiques. Puis, il est vraiment physique avec des scènes choquantes qui vous resteront longtemps en tête ! Ce film est une vrai décente aux enfers. On plonge avec eux, on souffre vraiment avec eux ! C’est le genre de film qu’on oublie jamais après le visionnage..

Jared Leto livre ici une performance sidérante dans un rôle très difficile tandis que la sublime Jennifer Connelly est vraiment incroyable dans la peau de son personnage mais celle qui sort clairement du lot est Ellen Burstyn qui m’a clairement bluffé où sa prestation m’a complètement impressionné.
La bande originale est somptueuse est en parfaite harmonie avec le sujet, l’angoisse est permanente, et la façon de filmer nous plonge encore plus dans cet univers laissant une sensation de mal-être chez chacun. Ce n’est pas seulement un film sur la drogue, c’est aussi une critique notre société où certaines personnes n’ont pas la chance de s’en sortir. Une chose est sûre : vous ne toucherez jamais de votre vie à la drogue ! On passe 10 minutes avec un mal de ventre horrible à se demander ce qu’on vient de vivre tant le choc est immense.
Pour conclure, « Requiem for a dream » est un immense film viscéral qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de ses idées pour choquer et secouer le spectateur avec une sacrée mise en scène.
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Ma note : 18/20
Bande-annonce :