Synopsis :
Josh (Ben Stiller) et Cornelia Srebnick (Naomi Watts), la quarantaine, sont mariés et heureux en ménage. Ils n’ont pas réussi à avoir d’enfants mais s’en accommodent. Alors que Josh s’acharne sur le montage de son nouveau documentaire, il devient évident que l’inspiration n’est pas au rendez-vous. Il lui manque quelque chose… La rencontre de Jamie (Adam Driver) et Darby (Amanda Seyfried), un jeune couple aussi libre que spontané, apporte à Josh une bouffée d’oxygène et ouvre une porte vers le passé et la jeunesse qu’il aurait aimé avoir. Rapidement, Josh et Cornelia délaissent les amis de leur âge pour fréquenter ces jeunes cools, branchés et désinhibés… Josh avoue à Jamie qu’avant de le connaître, il n’éprouvait plus que nostalgie et désintérêt. Cette relation entre deux couples ayant vingt ans d’écart peut-elle apporter un autre souffle ?
Le saviez-vous ? :
- Le réalisateur Noah Baumbach retrouve Ben Stiller après « Greenberg » et Adam Driver après « Frances Ha ».
- Il a été présenté pour la première fois au Festival de Toronto 2014.
Ma critique :
Le sujet du film évoque la fracture générationnelle entre deux âges de la vie, entre hommes et femmes, où deux couples vont apprendre à se découvrir. Noah Baumbach n’a jamais caché ses influences et les assume même donc on pense à Woody Allen et également à la Nouvelle Vague ! Le fond de l’histoire est vraiment secondaire et ce qui compte vraiment c’est le rapport entre les personnages et cette réflexion sur l’existence, le décalage des générations et les actes manqués. On peut dire que cette comédie dramatique s’adresse à tous les âges, autant les jeunes que les moins jeunes, mais je peux comprendre qu’on reproche au film son manque d’attachement à ces deux couples.
Ben Stiller plutôt à contre emploi m’a ici bien plus séduit qu’à son habitude où il n’en fait pas des tonnes et chacun pourra remarquer que son personnage est un cousin éloigné de la filmographie de Woody Allen, tandis que Naomi Watts s’en sort vraiment bien. Puis, le duo Adam Driver/ Amanda Seyfried est très bon également.
Noah Baumbach nous montre ici toutes les facettes de ces deux générations en manque de nouveaux repères, il continue son exploration de la quarantaine avec un vrai fond humain et toutes les générations peuvent s’y retrouver car on nous présente toutes les caractéristiques anti-héroïques des personnages comme la jalousie ou le mensonge. L’aspect comique veut ressembler à la filmographie de Woody Allen mais ça ne marche pas tellement malgré ses intentions.
Pour conclure, « While we’re young » est un ensemble curieux et malin qui ne fonctionne pas sur tous les aspects mais qui propose quelque chose d’intéressant.
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
Ma note : 13/20
Bande-annonce :
webmoviesweb.wordpress.com 